" Trois mille cinq cents kilomètre de sourires". Si je devais retenir une seule formule pour définir la grande fête de juillet , voilà ce que je dirais. Sans hésiter. Partout, trois semaines durant , de part et d'autre de la route, les mêmes visages réjouis, les mêmes regards radieux.
Depuis sa création, en 1903, le Tour de France fascine. Il suscite la passion et nourrit la légende du sport. Joie, exploits, mais aussi les drames, polémiques, affaires... La Grande Boucle met en lumière des êtres hors-normes mais parfois terriblement humains...
Qui mieux que Jean-Paul Ollivier, pouvait nous relater les faits et gestes de ces hommes, de ces géants, luttant sous le soleil écrasant d'un été torride ou bravant la tempête lors d'une étape de montagne? J'ai eu le privilège d'accompagner Jean-Paul lorsque je commentais le Tour pour France Télévisions. J'ai pu profiter de son érudition pendant le direct, comme tous les téléspectateurs, mais aussi avant et après la course, à tout moment de la journée.
Chaque soir, au dîner, j'écoutais avec ravissement l'un ou l'autre épisode de la saga du Tour. La conversation fourmillait d'anecdotes savoureuses.