Le programme concocté par les organisateurs pour l'ultime semaine de course est vraiment corsé. Quatre étapes alpestres dont trois très relevées devraient faire très mal aux organismes déjà bien entamés.Quelques coureurs comme Kevin Reza, Anthony Delaplace ou Alexandre Géniez ont ainsi fait part de leur appréhension.

Alexandre Géniez, le coursier de la FDJ.fr, le dit franco : « Dans cette troisième semaine, on a peur de la fatigue accumulée. Le parcours est difficile, on craint l'usure. L'étape de L'Alpe d'Huez, c'est une étape qui impressionne ».
Kevin Reza, le néophyte de l'équipe Europcar, tient un discours identique : « La semaine qui nous attend sera très corsée », dit-il. « Il faudra gérer les étapes les unes après les autres. Perso, j'évite de regarder le parcours du Tour parce que je risque de faire des cauchemars. Mais je ferai quand même très attention à ce qu'on me dit au briefing ».
Anthony Delaplace, ne dit pas autre chose. « C'est vrai qu'on a une très grosse semaine qui arrive », confirme-t-il. « Contrairement aux deux années précédentes où on avait fait un stage dans les Alpes avec l'équipe, je n'ai pas reconnu les étapes alpestres. Comme je n'ai pas spécialement d'ambition au général, j'ai jugé que ce n'est pas utile ». Et de conclure, légèrement inquiet : « Ca fait un peu peur quand on n'est pas un bon grimpeur. Après, je me dis qu'i y a des sprinteurs qui sont moins bons que moi. Mais l'étape du Semnoz ne fait que 125 km, et les délais vont être très courts. Abandonner la veille de l'arrivée serait terrible. Au final, ça fait quand même quatre grosse étapes parce qu'il y a le contre-la-montre et l'arrivée à Paris qui seront plus faciles ».